La Prise en Otage

Comment commence une prise d'otage ?
La plupart de ces situations commencent par un coup de téléphone d'un des kidnappeurs annonçant qu'ils ont la victime. Les criminels déclarent qu'à moins qu'une rançon ne soit payée, la victime sera tuée ou blessée sérieusement. Généralement cet appel est donné à la famille immédiate de la victime, un ami, un collègue de bureau ou à l'entreprise où la victime est employée. Il est important que la personne qui reçoit cet appel se montre calme et ait le réflexe d'obtenir autant d'informations que possible. Il y a peu de chance pour que le ravisseur reste en ligne très longtemps. Aussi, est il utile de savoir qu'elles sont les questions basiques à tenter de poser...

Guide du Voyage

PRECAUTIONS PARTICULIERES POUR LES PAYS A HAUT RISQUES

Restez extrêmement vigilant en toutes situations. Ne marchez jamais seul dans les rues, dans des endroits isolés et surtout à partir de la tombée de la nuit. Revoir avant le départ les conseils de sécurité propres au pays que vous visitez, notamment les endroits à éviter, les conditions de déplacement et le type de criminalité locale. Vérifiez que vous possédez l'adresse et le numéro de téléphone de votre ambassade. Evitez les taxis et les transports publics. Les vols intérieurs sont fortement recommandés pour les déplacements entre deux villes. Evitez tout sujet de discussion politique, religieux ou litigieux. Rapportez toutes activités suspectes à vos contacts locaux de confiance et votre ambassade. Les ressortissants étrangers sont encouragés à se déclarer à leur ambassade lorsqu'ils arrivent dans ces pays à haut risques.




 













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Prise d'otages : Mode d'emploi - Comment la prévenir ? Eviter d'être une cible ? Comment s'en sortir ? de Gérard Desmaretz

Résumé : Ingrid Bétancourt, Natascha Kampusch, Laurence Aubenas, Jean-pierre kaufmann, le baron Empain...et des milliers d'inconnus. Tous ont été enlevés pour des motifs politiques, religieux ou contre rançons. Ils sont dans toutes les mémoires tant leur captivité forcée a marqué les esprits. Pour l'année 1992-1993, il y a eu en France 237 prises d'otages déclarées, après qu'une rançon a été versée aux ravisseurs. À ce chiffre, il faut ajouter les prises d'otage qui ont abouti et dont les victimes et membres de la famille ne préviennent pas la police par crainte des représailles. C'est l'enlèvement parfait. Entre 1992 et 1998, 173 employés des Nations-Unies étaient assassinés. Durant la seule année 1998, plus de 20 employés civils travaillant pour des organisations humanitaires en mission au Soudan, Ouganda, Géorgie, Tadjikistan, Burundi, Afghanistan ont été tués. L'enlèvement civil, militaire ou religieux est devenu une arme qui se répand comme une traînée de poudre. Cela concerne notamment les ressortissants français qui sont exposés aux situations dangereuses (en Irak, par exemple). Il s'ensuit le point de vue de l'otage : comment tenir le coup en captivité, dialoguer avec ses ravisseurs, s'évader... et, après la libération, le soutien psychologique. L'auteur, après un aperçu historique, nous montre ici les tactiques et stratégies des ravisseurs et dans un autre pendant, il renseigne les ressortissants français sur les moyens à employer pour éviter l'enlèvement. A propos de l'auteur : Gérard Desmaretz est en charge du programme de reconversion des militaires au renseignement économique (dans le cadre du Centre interdépartemental de recherche et de perfectionnement de l'IUT de Paris-XIII). Il est également consultant auprès de l'Agence africaine des relations économiques et diplomatiques de Genève. La prise d'otage: l'affaire de tous.